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Dr. Michel Alain Danino M.D., PHD

DR. MICHEL ALAIN DANINO IN THE MEDIA

Throughout his professional career, Dr. Michel Alain Danino has been contributing to the technological advancement of plastic surgery's practices. Below, you will find news articles and social media mentions talking about Dr. Michel Alain Danino's direct implication into his field of expertise.

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Breakthrough surgery at CHUM helps lymphedema patients - Aaron Derfel, Montreal Gazette

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Une première au CHUM : la supermicrochirurgie - Radio-Canada
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Martinique and Montreal CHU are developing a new technique in breast reconstruction - Martinique la 1ère

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The University Hospitals of Martinique and Montreal are developing a new technique in breast reconstruction - Martinique la 1ère
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Report on breast reconstruction in Martinique. A collaboration between the CHUM Martinique University Antilles Guyane and the CHUM

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LIPOPÉNOSCULPTURE, OU LPS

La chirurgie pénienne comporte deux volets pouvant être aisément combinés : l’épaississement et l’allongement.

LPS D’ÉPAISSISSEMENT

Pendant des dizaines d’années, on a utilisé du silicone liquide et d’autres substances de comblement pour procéder à l’épaississement de la verge. Ces méthodes étaient inefficaces et souvent nocives à cause de la formation de granulomes ou de la migration du produit.


Aujourd’hui, la greffe autologue de tissu adipeux, efficace et non nocive, s’avère être la plus fiable et la moins dangereuse.

EXTRACTION DES ADIPOCYTES

Elle se fait au niveau du pubis, de la région interne et externe des cuisses, de l’abdomen ou parfois des fesses.


En effet, ces sites sont riches en adipocytes à récepteurs a2, peu sensibles à la diète et aux variations de poids au contraire des adipocytes à récepteurs b1 (bras, thorax), permettant un meilleur maintien dans le temps de la greffe.

MISE EN PLACE DU GREFFON

Nous utilisons une canule de 1,2 mm de diamètre. La canule est montée sur une seringue de 10 ml, placée dans un dispositif conçu à cet effet, de type pistolet, dont les crans du canon permettent, avec une pression faible etégale, une distribution harmonieuse, uniforme du griffon et un bon contrôle de ses contours.

Les points d’entrée, au nombre de deux, se situent dans la partie ventrale et distale du corps du pénis, dans la peau préputiale ou dans le sillon balanopréputial. Nous avons choisi les points d’entrée au niveau du sillon balanopréputial, immédiatement au-dessous du gland, car on est naturellement dans le bon plan anatomique; de plus la manoeuvre est plus aisée que par un abord péno-pubien. Le transplant est placé jusqu’à la base du pénis, à son angle pubien; il doit être déposé selon des travées parallèles dans chaque couche histologique, entre la peau et la tunique albuginée, en respectant l’intégrité du dartos et du fascia de Buck.


Le dépôt consiste en un ensemencement d’îlots sous-cutanés, en quantités égales, de 0,5 cm³ en moyenne, placés selon des travées superposées le long d’un pénis flaccide, en respectant l’intégrité de ces enveloppes. Il est important de ne pas apporter de trop grandes quantités de graisse dans le même temps afin de limiter la survenue de cytostéatonécrose qui pourrait avoir un effet disgracieux et gênant pour le patient. La quantité habituelle greffée est de 50 à 70 cm³. Les temps suivants, on greffe 70 % du greffon précèdent. Il est également important de ne pas placer la graisse trop superficiellement afin d’éviter tout risque de nécrose

LPS D’ALLONGEMENT

L’allongement de la verge est survenu de façon plus tardive, vers les années 80, et est le résultat de la désinsertion des corps caverneux de leurs attaches osseuses pubiennes, par section du ligament suspenseur. La pratique de ces interventions a permis de fiabiliser et de standardiser les techniques.

Le geste chirurgical d’allongement consiste en une section partielle du ligament suspenseur de la verge, en une dissection et incision des parties superficielles des faisceaux médians et latéraux du ligament et en une plastie cutanée.

Après avoir pris pour repère la largeur du pénis au niveau de sa base, nous traçons à ses deux extrémités deux traits verticaux d’un centimètre vers le haut, que l’on réunit par un trait horizontal. On incise la peau suivant ces traits, puis on prolonge les incisions, d’un centimètre également, vers le bas de chaque côté. On réalise deux incisions horizontales au niveau des plis naturels péno-pubiens. Une fois la peau incisée, les deux contre-incisions latérales s’ouvrent et permettent une première bascule du pénis vers le bas. On dissèque entre les cordons spermatiques, que l’on veille à respecter, pour atteindre les faisceaux du ligament suspenseur que l’on sectionne en restant en contact avec l’os pubien.

Ayant estimé le détachement maximal dans l’espace ainsi créé, on comble cet espace vide entre l’os et les corps caverneux en rapprochant la graisse funiculaire, de façon à créer un coussinet qui empêchera un éventuel accolement secondaire entre l’os et les corps caverneux. On ferme le plan cutané en suturant les angles latéraux de l’incision initiale à l’extrémité externe des contre-incisions latérales. Cette phase de plastie cutanée est essentielle pour pérenniser la bascule vers le bas de l’incision initiale. Au final, la cicatrice consistera en une branche verticale médiane et deux branches latérales au niveau du corps du pénis.


La LPS globale se pratique sous anesthésie générale en chirurgie ambulatoire, elle dure en moyenne 30 minutes. Le pansement est fait au tulle gras non compressif, sous couverture antibiotique. Il est renouvelé quotidiennement pendant cinq jours.

Un repos sexuel est préconisé, un mois après la LPS globale, deux semaines après l’épaississement seul. Les patients sont revus le lendemain, à une semaine, à un mois, à trois mois et à un an. Les principaux critères de satisfaction en dehors de l’augmentation pénienne globale, sont la conservation d’un aspect naturel, d’une sensibilité identique et d’une absence de gêne lors des rapports sexuels.

LES COMPLICATIONS POSSIBLES

  • Irrégularité de la prise de la greffe

  • Troubles esthétiques liés à cette prise de la greffe irrégulière

  • Échec de la prise de la greffe de graisse

  • Œdèmes fréquents (27 % des cas) et sans conséquence. Pour les patients non circoncis, ils doivent être informés qu’un possible œdème pourrait les empêcher de décalotter aisément leur verge durant trois à cinq semaines.

  • Désunions de cicatrice (10 % des cas) qui cicatrisent en quelques jours

  • Nécrose cutanée, très rare

  • Infections dont le patient ne conserve aucune séquelle

  • Fibrose, calcifications, ou kystes graisseux

  • Granulomes dus à la cytostéatonécrose

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